CRITIQUE - Le long-métrage de Sylvie Verheyde, diffusé sur la plateforme à cause du Covid, brosse un portrait sans relief de celle qui se baptisait «la reine des putes».
Évidemment, elle avait changé de nom. Fernande Grudet, cela sonnait moins bien que Madame Claude. Avec ses filles (il y en a eu jusqu’à deux cents), elle agissait de même. Ainsi, Clarence devenait Virginie. Sidonie fut une exception: elle garda son prénom. Le film s’attarde sur les relations en dents de scie de la «maquerelle de la République» et de sa disciple qui sort d’une école privée. Un parfum de soufre monte aux narines. Ah, les escort girls des années 1970! Toute une légende. Sylvie Verheyde retrace le règne puis la chute de celle qui se baptisait «la reine des putes». Son film, sans surprise et plutôt décevant, prévu à l’origine pour une sortie en salle, est disponible, Covid oblige, sur Netflix.
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Une voix off assez lourdingue accompagne l’action. «J’ai toujours eu envie d’être quelqu’un.» Traduire: avoir le plus solide carnet d’adresses de la Ve République, offrir ses services aux milliardaires et aux chefs d’État, être protégée par les ministres et la pègre. Signe des temps, on
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